L'origine des taxes remonte aux débuts de la coexistence humaine. Il s'agit notamment des "contributions" des membres de la communauté sous forme de cadeaux et de services. Le caractère des taxes a évolué, passant de services volontaires à des taxes à caractère obligatoire. Dès le 13e siècle avant J.-C., la dîme devait être payée sur les fruits, la viande ou le moût. Selon des taux fixes, ce sont surtout les terres et les biens qui étaient taxés.
L’évolution à la fin du XIVe siècle
Les impôts pourraient être payés en nature. Il y avait également des taxes civiques et des taxes de vote. À la fin du XIVe siècle, on perçoit principalement des impôts indirects (droits de douane, taxes de transport et accises). Les produits de luxe et les denrées alimentaires faisaient l'objet d'accises importantes. La structure fiscale s'est donc modifiée. En 1500, les impôts indirects représentaient environ 90 % des recettes fiscales de Bâle. Vers 1800, les impôts indirects, y compris les droits de douane, représentaient 70 % des recettes fiscales de la Prusse. En 1820, un impôt de classe a été introduit en Prusse, qui a été remplacé par un impôt sur le revenu après la réforme fiscale de Miquel de 1891-1893. L'impôt sur le revenu a gagné en importance.
Du XXe siècle à nos jours
Au début du XXe siècle, elle correspondait à environ 65 des recettes fiscales des États allemands. En 1867, la Confédération d'Allemagne du Nord a établi un système fiscal fédéral. Les principaux impôts du Reich sont l'impôt sur le chiffre d'affaires, l'impôt sur le revenu, y compris l'impôt sur les salaires, l'impôt sur les sociétés nouvellement introduit, l'impôt sur la fortune, l'impôt sur les successions ainsi que les taxes sur les transports et la consommation. Les Länder et les municipalités se sont retrouvés avec des accises locales et des taxes sur les transports, ainsi qu'une part proportionnelle de certains impôts du Reich.
Avec la Loi fondamentale de Bonn de 1949, les compétences fiscales entre le gouvernement fédéral, les Länder et les municipalités ont été nouvellement réglementées. Par la suite, les lois modificatives ont apporté une pléthore de changements détaillés, par exemple l'introduction de la procédure de fractionnement en 1958. Le caractère fiscal des impôts était de plus en plus influencé par les objectifs de la politique économique et de la politique sociale (politique fiscale, État). Les influences européennes sur le système fiscal allemand se sont manifestées dans la réforme de la TVA de 1968, sous la forme d'une taxe sur les ventes nettes en toutes phases avec déduction de la taxe en amont. Avec la réforme fiscale de 1969, la répartition des impôts a été à nouveau réorganisée. En 1977, le code des impôts a été amendé et la loi sur l'impôt sur les sociétés a été modifiée avec l'introduction d'un système d'imputation.
Plus récemment, des changements importants ont été apportés à la législation fiscale, sous la forme de lois fiscales annuelles ou d'articles de loi. Les changements visent à rendre le système fiscal allemand plus simple et plus équitable, de manière à ce qu'il soit plus favorable aux performances et à la croissance. Le système fiscal allemand doit également répondre aux exigences européennes et internationales. Dans le même temps, le système fiscal doit contribuer à l'attractivité d'un site économique. L'histoire de la fiscalité n'est pas parallèle au développement historique des sciences fiscales ou à l'histoire du conseil fiscal.